Gros plan sur ...

Le cimetière et une halle entouraient l'église

Extraits du  plan exécuté par l'inspecteur de la voirie de l'arrondissement du Blanc, le 27 juin 1810, Archives municipales, Prissac.
Extraits du plan exécuté par l'inspecteur de la voirie de l'arrondissement du Blanc, le 27 juin 1810, Archives municipales, Prissac.

Une recherche dans les archives de la mairie a permis d'établir que jusqu’en 1810, le cimetière s’étendait au cœur du bourg, à l’emplacement actuel du parking sous la mairie (Place Flandres-Dunkerque) et de la maison de monsieur et madame Beaudouin. Pour des raisons sanitaires, la municipalité décide en 1809 de l'éloigner des maisons en le réduisant. Puis, le conseil municipal choisit, par la délibération du 4 juin 1810, de le déplacer. Le vieux cimetière est alors coupé en deux parties : l'une vendue et l'autre jointe à la place publique pour en faire un champ de foire. Les vieilles pierres tombales sont vendues, ce qui aide à financer l'achat des terrains du nouveau cimetière. La municipalité acquiert alors, le long du chemin qui mène à Oulches, les parcelles de Pierre Parret et Marie Clément. La surface achetée doit permettre d'inhumer 800 personnes. Cependant, ce choix complique parfois la tâche du curé. En novembre 1816, le chemin est dans un tel état que le prêtre ne peut pas se rendre au cimetière et la municipalité doit alors envisager des travaux de voirie.

 

Au centre de la Place du 8 mai, où se dresse aujourd’hui la fontaine fleurie, une halle était érigée pour les marchés. Celle-ci a été démontée, puis remontée à l’Abbaye pour servir de grange. En 1837, elle était toujours sur la place du bourg et nécessitait des réparations importantes.